Vous vous apprêtez à acheter un appartement à Royan, sur la Côte de Beauté ? S’il est inhabité depuis un moment, traquez les éventuelles traces de mérule. Logement inhabitable, travaux de réhabilitation au coût exorbitant, non couverts par l’assurance habitation…, la présence de mérule est une calamité ! Et actuellement, ce champignon est en pleine expansion ! Aussi dangereuse que le termite, la mérule est présente dans 50 départements en France et provoque des ravages en Bretagne, Normandie et dans le Nord.
Lors de votre première visite, si l’appartement à Royan présente des signes d’insalubrité, surtout soyez sur vos gardes. La mérule est difficile à détecter. Dans l’obscurité, son aspect est blanc et cotonneux. En présence de lumière sa consistance augmente et sa couleur vire au marron. En effet, elle fuit la lumière et se développe dans l’obscurité : sous les revêtements, derrière les plinthes, etc. Sa présence n’est souvent détectée qu’une fois que le bois commence à se désagréger. Quelques indices doivent vous alerter : traces d’infiltration, de pourriture… Manque de chauffage, d’aération, humidité… sont autant d’éléments qui favorisent son développement.
Un champignon dévastateur
Encore peu connu du grand public, ce champignon lignivore s’attaque au bois. Celui-ci se fragilise, change de couleur, pourrit, des crevasses cubiques se forment, et il finit par s’effriter. Il est donc dévastateur pour les habitations ! En effet, non seulement le champignon se propage extrêmement vite, mais, en plus, il cause des dégâts importants, pouvant aller jusqu’à l’effondrement des structures bois comme les escaliers et les charpentes. Elle touche en premier les charpentes avant de se propager aux planchers, cloisons, plafonds, escaliers et plinthes de la maison. Elle peut également se frayer un chemin à travers la maçonnerie pour s’attaquer à la boiserie se trouvant de l’autre côté. Elle finit ainsi par envahir insidieusement votre maison et la ronge de l’intérieur, pouvant provoquer l’effondrement des structures contaminées.
O.D. / Bazikpress © mariesacha
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